La “500” vite rebaptisée “Topolino”
(la souris) vit le jour en 1936 et fut, la plus petite automobile
au mode produite en grande série. Ses lignes arrondies
brisèrent la tradition des voitures aux formes carrées,
sa carrosserie légère en acier adhéra ainsi,
à une production plus facile.
En 1948 arriva la “500 B” en version « petite
berline » et « jardinette » (petit break).
En 1949 naissaient les modèles 500 C, 1100 E et 1500
E.
La « 500 C » présentait d’importantes
nouveautés comme le système de chauffage intérieur
de série et le pare-brise avant rabattable.
Au courant de l’été 1957, FIAT présenta
la « Nuova 500 » (la Nouvelle 500). La voiture avait
un châssis carrosserie monocoque, un toit ouvrant allant
jusqu’au coffre arrière et une accessibilité
exceptionnelle : les dimensions étaient minimes, haute
de 1m33, large de 1m32 et longue de 2m97.
L’installation électrique était en 12 V
avec une dynamo de 180 W entraînée par courroie
; la commande de démarrage était constituée
d’un levier situé entre les sièges avant
à côté même de celle du starter ;
le moteur était un 2 cylindres, 4 temps de 479 cm3 installé
à l’arrière. Toutes les glaces étaient
fixes, seules deux déflecteurs à l’avant
pouvaient s’ouvrir en compas. En été la
ventilation était assurée par le toit ouvrant
en toile et des grilles montées sous lanternes avant.
Le chauffage d’hiver, était lui assurer par un
conduit équipé de volets de fermeture qui acheminaient
l’air de refroidissement du moteur à l’intérieur
de l’habitacle.
En Décembre 1957 fut présentées deux nouvelles
versions « la normale et l’économique ».
Cette dernière reprenait les mêmes détails
que précédemment, mais avec un moteur plus puissant
(15 CV au lieu de 13 ). La normale par contre possédait
quelques améliorations. On y ajouta des pourtours chromées
aux phares, des lamelles métalliques brillantes sur le
capot avant ainsi que sur les bas cotés, des couvres
moyeux et l’inscription « Nuova 500 » sur
le capot moteur arrière. Les vitres étaient descendantes
et les déflecteurs avaient un arrêt assurant leur
blocage lors de la fermeture. Les leviers de commande, clignotant
et basculement de feux, étaient coaxiaux au volant, mais
ce qui compta le plus, fut l’adjonction d’un vide
poche emboutie sous la partie basse de celui-ci.
En 1960 la gamme vient s’agrandir avec la « 500
giardinetta » (la jardinette ou jardinière), brillante
anticipation du style « Station Wagon ». La «
jardinière » héritait des mêmes équipements
de bord que la berline, la seule différence venait de
l’arrière, avec une carrosserie rallongée
qui se terminait par une porte aux larges dimensions, montée
sur deux charnières latérales. La vraie innovation
fut toujours le moteur bi-cylindres à refroidissement
par air, mais incliné sur le coté.
En 1965, Fiat présenta la version F de la « nuova
500 ». La différence, plus évidente fut
l’ouverture des portières par charnières
disposées vers l’avant, et non plus vers l’arrière.
Pour finir, en 1968 fut présenté la 500 de «
Luxe ». A l’étranger la « L »
se distinguaient par quelques éléments chromés
tels que les gouttières de pavillon ou les bavettes des
joints de vitres, mais surtout par la présence de «
tubes » sur les pare-chocs.
A l’intérieure, on distinguait un nouveau tableau
de bord identique à celle de la 850. Les sièges
étaient inclinables, des vide-poches se trouvaient sur
le coté des portières et le plancher était
recouvert de moquette.
(tradotto in francese da Enzo Zaccardo)
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